Ils étaient une cinquantaine d’étudiants et étudiantes avec la participation active du personnel de l’école, ce 19 Mars 2022. Le rendez-vous était donné à l’ESCOM Chimie. Objectif de l’opération : nettoyer des zones bien définies de la ville de Compiègne. Après plus de 2h30 de promenade utile, pas moins d’une centaine de déchets ont été ramassés par les différents groupes.

Retour sur cet évènement avec notre reporter spécial : Maxime Abidi.

Une clean walk c’est quoi ?

Le concept est simple : environ 2 heures et demi pour ramasser le plus de déchets possibles sur les environs cibles de la ville. Et ce par groupe de 20 environ.

Plus qu’une simple manifestation pour le climat, la Clean Walk des Escomiens était motivée par une réelle volonté de sensibiliser les étudiant·es sur le sort de la planète. Mais également de les engager, comme nous l’ont expliqué les organisateurs de la Clean Walk de l’association Esco’systeme :

« Le but est de ramasser le plus de déchets possibles. Mais aussi de faire réagir ceux qui nous voient pour qu’ils puissent se dire, éventuellement, en nous voyant ramasser leurs déchets, qu’ils ne devraient pas les jeter n’importe où. »

Une première pour l’association étudiante. Et un projet qui tenait beaucoup à cœur aux co-responsables du pôle Clean Walk de Esco’systeme, Benjamin COQUELLE et Margaux DONADILLE. Ils le préparaient avec leurs collègues depuis janvier. Ils nous ont exprimé leur soulagement vis-à-vis de la réponse positive que le projet a reçue et de son succès.  A tel point qu’une nouvelle édition pourrait voir le jour dans un futur, plus ou moins, proche. Et ils ne sont pas les seuls à être emballés par l’idée d’une nouvelle Clean Walk !

Un évènement pour faire du bien à la tête et à la planète

Plusieurs étudiant·es que nous avions croisé·es sur le campus, nous confiaient qu’ils étaient favorables à plus d’évènements de ce type, à l’avenir. Malheureusement, certains d’entre eux n’avaient pas pu participer à cause de leur emploi du temps ou du fait de leur ignorance de l’évènement. Beaucoup d’entre eux nous ont exprimé leur enthousiasme à propos des clean walks. Même si celles-ci sont encore méconnues d’une majorité de la population. Un certain nombre d’étudiant·es nous ont expliqué avoir déjà participé à au moins une Clean Walk. Ces participations leur avaient toujours laissé un très bon souvenir.

Cette idée de bon souvenir se retrouvait aussi ce 19 mars parmi les différent·es participant·es. De promotions différentes, en première ou quatrième année, elles et ils arboraient tous des sourires contagieux, ainsi qu’un esprit de compétition amical et fairplay.

« A peu près, je dirais qu’on a rapporté 80 kilos « au pif » »

Mais comme toute compétition, il a fallu annoncer le groupe vainqueur aux environs de 18h. Un buffet-goûter était mis en place, en attendant la pesée des différents sacs. C’est la pesée de déchets rapportée par les agents de l’ARC qui a permis de déterminer le poids total et aussi le groupe vainqueur .

Soulignons aussi la participation des agents de l’ARC dans la collecte et la pesée dont elles ont fait preuve pour assister et participer à l’évènement.

Toutefois, si l’évènement avait un caractère festif, il n’en restait pas moins inquiétant de découvrir le nombre de déchets ramassés, mais également ce qui a été déniché par les étudiant·es sur les zones nettoyées.

Des déchets plastiques, des mouchoirs, mais aussi des vêtements, de l’électroménager, du mobilier dégradé ou encore des objets à la salubrité douteuse. Pour leur sécurité des gants avaient été fournis aux participant·es.

Aussi, Soulignons, pour la petite histoire, le dévouement et le courage de « NOA » grand jeune fille aux cheveux dorés et longs, qui se lançait contre branches et ronces, à l’image des aventuriers du « déchet » perdu, chercher les « débarras » loin des sentiers.

En définitif, en seulement 2h30, plus de 150 kilos de déchets (tout confondu) ont été ramassés par les escomiens !

Ce qui nous invite à méditer sur les propos des organisateurs, qui expliquaient aux étudiants et étudiantes qu’il était urgent de faire plus attention à notre environnement de vie et de nos lieux d’études.

Suite à la prochaine édition !